Bonjour à vous.
Joli geste de votre part, en faisant don de que vous avez découvert, dans cette pièce.
Tout n'est pas à brader, jeter, faire un/des heureux est signe d'une générosité. J'apprécie.
Cela me rappelle un soumis travesti Justine pour ceux qui l'ont connu, qui suite à des soucis de santé grave a dû vivre chez sa fille.
Cette dernière a découvert la pièce secrète avec quantités d'ustensiles de BDSM, quand il a fallut que son père quitte l'appartement, il y en avait beaucoup acheté par lui pendant des années. Elle a tout jeté, débarrassé, laissant que 2 voir 3 objets pour les donner à un Dominant qui les a remis à sa Maitresse en souvenir.
Ce qu'a vécu votre cher Papa ne regarde que lui, nul n'a le droit de demander des explications, s'il accepte de vous en parler c'est bien, sinon ne rien dire.
Quand nos ainés prennent de l'age, ils ne pensent pas à jeter parfois voir cadenasser la pièce, leur vécu et puis tôt ou tard tout se découvre ou pas.
Savoir respecter leur part de mystère, accepter qu'il en parle ou parle, pourquoi poser x questions quand la Personne ne se souvient plus très bien, ou désire garder pour Elle ce pan de sa vie.
J'ai trois filles adultes pour ma part, elles savent mon penchant pour la soumission, à part une qui a été virulente à mon égard, je n'ai rien à leur dire, sauf si elles me posent des questions, j'y réponds si je le veux. C'est ma vie (bien que je sois mariée et ayant des libertés) je respecte leur vie et ne suis jamais indiscrète à leur poser x questions, même ado. Je pars du principe que si elles veulent me confier quelque chose, je suis là, pour les écouter, mais jamais je n'ai été à leur demander le pourquoi du comment.
Je suis âgée de 68 ans, pas de première jeunesse.
Il y a 15 jours passés, mon mari a découvert en faisant du rangement dans le garage, mes trois sacs de BDSM, qui était je le pensais bien à l'abri de son regard, aie ouille, à moi il n'en a pas parlé mais à ma dernière fille oui.
Cela m'a fait un choc quand elle m'a confié ce fait, il y a peu. Ta mère se fait du mal, pourquoi ses objets, petites culottes, cravache, badine, etc
Ma fille ne lui a pas répondu, faisant semblant de ne pas savoir, son père n'était pas bien du tout. Connaissant des bribes de mes blessures d''enfance, il n'a pas dû comprendre.
Peut-être me croire Domina...
Mon mari est un sanguin, tout n'est pas à lui dire, depuis trois ans passés la maladie d'Alzheimer est entrée dans sa vie, le passé il s'en souvient, ce qui est présent lui est difficile.
La chambre interdite, je me rappelle une fois, ma seconde fille (celle qui était été virulente à mon égard) m'avait dis : Un jour, je vous ai vu papa et toi en train de faire des galipettes, aie ouille. Nous étions jeunes mon mari et moi en ce temps là, notre chambre était fermée lors de nos ébats.
De la part de ma seconde fille, curieuse comme ce n'est pas permis, cela ne m'étonne pas.
Tout n'est pas à dire, et puis qu'on soit adulte, enfant, ado, il y a des choses que l'on ressent, que l'on sait tacitement parfois sans en demander si c'est vrai ou pas.
Parfois nous exprimons un vécu, nous ne sommes pas cru. J'ai connu cela enfant, ado, alors je me suis tue, j'ai enfoui en moi des blessures et cela a rejailli un peu plus tard. Mémoire traumatique sous le choc, la douleur, l'indicible.
Depuis quelques temps la parole est libérée. Dans ma petite enfance et adolescence, les actes, faits, ne se disaient pas, et puis il y avait les menaces et le chantage, comme à présent d'ailleurs.